Entreprendre en France
Bienvenue sur notre page dédiée à l'entrepreneuriat en France pour les étudiants étrangers. Vous avez une idée de projet en France ? Découvrez comment vous pouvez commencer la création et le développement de votre entreprise !
La carte de séjour Entrepreneur Profession libérale
La carte de séjour "Entrepreneur Profession Libérale" est un titre de séjour destiné aux étrangers souhaitant s’installer en France pour y créer ou reprendre une entreprise en tant qu’entrepreneur ou professionnel libéral. Elle permet aux porteurs de projets non européens de développer une activité indépendante tout en résidant légalement en France. Pour l’obtenir, il faut démontrer la viabilité du projet, avoir des ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins, et prouver que l’activité envisagée sera profitable à l'économie locale. La demande se fait auprès de la préfecture, et il est nécessaire de présenter un business plan solide et des justificatifs financiers. Ce statut permet une plus grande flexibilité que d’autres types de visas, car il couvre une large gamme d’activités professionnelles. Son objectif est de favoriser l'innovation et l'attractivité du pays en attirant des talents internationaux capables de participer au dynamisme économique français.
BPI France : Votre référence pour entreprendre en France
Bpifrance est une banque publique française qui soutient les entrepreneurs à chaque étape de la vie de leur entreprise. Elle leur apporte des solutions de financement comme des prêts ou des garanties pour faciliter l’accès au crédit, mais aussi des investissements en capital pour les aider à grandir sans s’endetter. Elle accompagne aussi les dirigeants à travers des conseils, des formations, et des programmes de développement, tout en les aidant à se lancer à l’international. En plus, elle joue un rôle important de mise en réseau en organisant des événements pour connecter les entreprises entre elles et avec des experts. Son objectif principal est de dynamiser l’économie en favorisant l’innovation, la croissance et la création d’emplois, même là où les acteurs privés ne s’engagent pas toujours.
Le diplôme Etudiant Entrepreneur et le Statut national étudiant entrepreneur
Le Diplôme Étudiant-Entrepreneur (D2E) et le Statut National Étudiant-Entrepreneur (SNEE) sont des dispositifs mis en place pour aider les étudiants et jeunes diplômés à concrétiser un projet entrepreneurial tout en poursuivant ou après leurs études. Le statut permet d’avoir un cadre officiel pour développer une idée de création d’entreprise, avec des avantages comme un accompagnement personnalisé, l’accès à des espaces de travail collaboratifs (Pépite), et la possibilité de remplacer un stage obligatoire par le travail sur son propre projet. Le diplôme, quant à lui, est une formation proposée en parallèle, axée sur l’apprentissage de compétences utiles pour entreprendre, encadrée par des professionnels et enseignants. Pour en bénéficier, il faut avoir un projet clair, être étudiant ou jeune diplômé, et déposer une demande auprès du Pépite de sa région, souvent accompagnée d’un entretien pour présenter son idée. L’objectif est de sécuriser et structurer le parcours entrepreneurial des jeunes en leur offrant un environnement favorable à l’expérimentation, à l’apprentissage et à la réussite de leur projet.
FAQ: Réponses à vos questions
1. Quels sont les premiers pas pour créer une entreprise en tant qu’étudiant étranger en France ?
-
Réponse : Pour commencer, il est essentiel d’avoir un projet bien défini. Vous devez ensuite vérifier les démarches nécessaires selon votre situation, comme un visa adapté (par exemple, le statut étudiant-entrepreneur accessible avec une carte de séjour étudiant ou la carte de séjour entrepreneur). Vous devrez aussi rédiger un business plan solide, choisir le statut juridique de votre entreprise et vous inscrire auprès des organismes compétents (comme la Chambre de Commerce).
2. Ai-je besoin d'un titre de séjour spécifique pour entreprendre en France ?
-
Réponse : Sivous souhaitez créer une entreprise indépendante après vos études, vous pouvez demander la carte de séjour entrepreneur/profession libérale. Ainsi, vous pouvez développer un projet entrepreneurial tout en résidant légalement en France.
3. Qu’est-ce que le Statut National Étudiant-Entrepreneur (SNEE) ?
-
Réponse : Le SNEE est un statut qui permet aux étudiants français et étrangers d’entreprendre tout en poursuivant leurs études en France. Il donne accès à des avantages comme l’accompagnement d’incubateurs, des ressources pour développer un projet, et même la possibilité de remplacer un stage par un travail sur son entreprise !
4. Comment obtenir le Diplôme Étudiant-Entrepreneur (D2E) ?
-
Réponse : Le Diplôme Étudiant-Entrepreneur (D2E) est une formation spécialisée pour les étudiants qui souhaitent se former à l’entrepreneuriat. Vous devez être inscrit à un programme de Statut National Étudiant-Entrepreneur pour pouvoir suivre cette formation. Elle est proposée dans plusieurs écoles et universités partout en France, et vous devrez remplir une demande auprès de l’incubateur PEPITE de votre région. N'hésitez pas à vous informer davantage sur https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/statut-national-etudiant-entrepreneur-46412
5. Quels types de financements sont disponibles pour les étudiants étrangers souhaitant entreprendre en France ?
-
Réponse : Plusieurs aides existent pour les jeunes entrepreneurs étrangers, telles que les prêts d’honneur, les subventions publiques, ou les concours de création d’entreprise. Certaines institutions comme Bpifrance ou les incubateurs universitaires peuvent aussi offrir des financements ou des opportunités de co-financement.
1. Prêts sans intérêt (Prêts d'Honneur)
Les prêts d'honneur sont des financements accordés sans intérêts ni garanties, destinés à soutenir les projets de création ou de reprise d'entreprise. Ces prêts sont généralement octroyés par des réseaux associatifs ou des structures de soutien à l’entrepreneuriat. Ils sont conçus pour permettre aux jeunes entrepreneurs de démarrer leur activité sans recourir à un financement traditionnel.
-
Exemples : France Active, Réseau Entreprendre, Initiative France.
-
Conditions : Vous devez présenter un projet solide et viable, souvent accompagné d’un business plan. Ces prêts sont généralement octroyés après évaluation du projet par un comité.
2. Subventions Publiques
Les subventions sont des aides financières non remboursables accordées pour soutenir des initiatives innovantes, écologiques ou à fort impact économique. Elles sont souvent proposées par des organismes publics tels que Bpifrance, des collectivités locales ou des ministères. Elles sont adaptées aux projets qui visent à répondre à des enjeux spécifiques comme l’innovation, la création d’emplois ou la transition numérique.
-
Exemples : Le programme Bourse French Tech pour les startups technologiques, les subventions régionales pour les projets de développement local.
-
Conditions : Il est nécessaire de prouver que le projet est innovant, viable et qu’il aura un impact économique positif. Les subventions sont souvent attribuées en fonction des priorités économiques des institutions financées.
3. Concours d’Entrepreneuriat
Les concours de création d’entreprise sont une excellente façon de financer votre projet tout en bénéficiant d’une visibilité accrue. Ces compétitions offrent souvent des prix sous forme de financements, mentorat, ou même incubation dans des structures spécialisées. Ils sont organisés par des entreprises, des universités ou des structures publiques.
-
Exemples : Le concours i-Lab, qui récompense les projets innovants, le concours Les Trophées des Jeunes Entrepreneurs.
-
Conditions : Pour participer, vous devez soumettre un dossier détaillant votre projet, et parfois présenter votre idée devant un jury d'experts.
4. Incubateurs et Accélérateurs
Les incubateurs et accélérateurs offrent des soutiens financiers et logistiques aux jeunes entreprises. En plus de l’accès à un espace de travail, ces structures proposent des financements sous forme de prêts à taux réduit ou prêts d'honneur. Elles offrent aussi des services d’accompagnement, de formation et de mise en réseau avec des investisseurs ou des mentors.
-
Exemples : Pépites (réseau d'incubateurs universitaires), Station F, le plus grand campus de startups en Europe.
-
Conditions : L’accès à un incubateur nécessite souvent une sélection sur la base de la viabilité et du potentiel de croissance de votre projet. En général, un business plan détaillé est requis.
5. Financement Participatif (Crowdfunding)
Le financement participatif permet de lever des fonds auprès d’un large public via des plateformes en ligne. Ce modèle est souvent utilisé pour des projets à caractère social, créatif ou innovant. En échange de leur contribution, les donateurs peuvent recevoir des récompenses (produits, services) ou des parts dans l’entreprise.
-
Exemples de plateformes : KissKissBankBank, Ulule, Kickstarter.
-
Conditions : Pour réussir une campagne de crowdfunding, il faut bien présenter son projet et convaincre la communauté de vous soutenir. L’objectif est d’atteindre un certain montant dans un délai imparti.
6. Business Angels et Capital-Risque
Les Business Angels sont des investisseurs privés qui financent des projets en échange d’une participation au capital. Ce financement est souvent plus adapté aux startups ayant un fort potentiel de croissance. De même, les fonds de capital-risque peuvent investir dans des projets en échange d’une part du capital, en particulier pour des entreprises à fort potentiel de développement.
-
Exemples : France Angels, Bpifrance (qui soutient également les startups via des fonds de capital-risque).
-
Conditions : Ces financements sont généralement destinés aux projets bien structurés avec un modèle économique solide et un potentiel de croissance élevé. En contrepartie, les investisseurs prendront une part du capital.
7. Aides pour Projets Innovants
Les projets particulièrement innovants peuvent bénéficier de dispositifs d’aide à l’innovation comme le Crédit d'Impôt Recherche (CIR) ou le Crédit d'Impôt Innovation (CII). Ces aides permettent de réduire les coûts liés à la recherche et au développement, et de soutenir la croissance des entreprises technologiques ou innovantes.
-
Exemples : Aides proposées par Bpifrance pour les startups innovantes, le Crédit d'Impôt Recherche pour les dépenses en R&D.
-
Conditions : Ces aides sont réservées aux projets dans des domaines technologiques ou scientifiques, nécessitant des investissements en recherche et développement.
8. Financements Européens et Internationaux
Les étudiants étrangers peuvent également solliciter des financements européens ou internationaux pour soutenir leur projet entrepreneurial. L’Union Européenne, par exemple, propose des programmes dédiés aux projets innovants ou ayant un impact social ou environnemental.
-
Exemples : Le programme Horizon Europe, qui soutient les projets de recherche et d'innovation, ou Erasmus for Young Entrepreneurs, qui offre des bourses pour des projets entrepreneuriaux à l’échelle internationale.
-
Conditions : Ces financements sont généralement attribués sur des critères d'innovation, d'impact social, ou de coopération internationale.
6. Puis-je créer une entreprise en France après mes études en tant qu’étudiant étranger ?
-
Réponse : Oui, après vos études, vous pouvez demander la carte de séjour entrepreneur/profession libérale pour continuer à développer votre projet. Vous devez démontrer que votre entreprise est viable et qu’elle a un impact positif sur l’économie française. Cela inclut la présentation d’un business plan et des justificatifs de votre projet en France.
7. Dois-je parler couramment français pour entreprendre en France ?
-
Réponse : Bien que parler français puisse être un atout pour faciliter les relations avec les clients et les partenaires, cela n'est pas toujours indispensable. De nombreux incubateurs et organisations de soutien à l'entrepreneuriat en France proposent des services en anglais, surtout pour les projets internationaux. Cependant, connaître les bases de la langue est recommandé !
8. Quelles sont les aides spécifiques pour les étudiants étrangers qui entreprennent en France ?
-
Réponse : Les étudiants étrangers peuvent bénéficier d’aides comme le Statut National Étudiant-Entrepreneur, des incubateurs pour les accompagner, des formations en entrepreneuriat, ainsi que des financements spécifiques destinés à l’innovation et à l’internationalisation.
9. Est-il possible de travailler sur mon projet entrepreneurial pendant mes études ?
-
Réponse : Oui, avec le Statut National Étudiant-Entrepreneur, vous pouvez travailler sur votre projet pendant vos études et bénéficier d’un accompagnement adapté. Vous pouvez également avoir des ressources comme des espaces de coworking, des mentors et des experts pour vous guider.
10. Quels sont les avantages d’un incubateur pour un étudiant entrepreneur étranger ?
-
Réponse : Les incubateurs offrent un environnement favorable pour développer votre projet : ils vous fournissent un espace de travail, un réseau de contacts (experts, investisseurs, autres entrepreneurs), des formations spécifiques, et un suivi personnalisé pour structurer et faire grandir votre entreprise. Beaucoup d’incubateurs en France sont dédiés aux étudiants et jeunes entrepreneurs étrangers, avec des services en anglais.
11. Est-ce que je peux travailler à temps partiel pendant que je développe mon entreprise en France ?
-
Réponse : Oui, si vous êtes étudiant étranger, et selon votre nationalité, vous avez le droit de travailler jusqu'à 964 heures par an (soit environ 20 heures par semaine), ce qui vous permet de financer vos études ou de soutenir votre entreprise en parallèle. Cependant, une fois votre entreprise lancée, il sera important de vous concentrer sur son développement car le titre de séjour entrepreneur ne permet pas d'exercer une activité salariale.
12. Comment puis-je protéger mon idée ou mon produit en France ?
-
Réponse : Pour protéger votre propriété intellectuelle (comme une marque, un brevet ou un design), vous pouvez vous inscrire auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). L’INPI offre plusieurs services pour vous aider à protéger vos innovations et éviter que d’autres ne les copient. Par exemple, si vous souhaitez protéger un nom, un logo, un slogan ou tout autre signe distinctif permettant de différencier vos produits ou services sur le marché, vous pouvez enregistrer une marque à l'INPI. Cela vous donne le droit exclusif d'utiliser ce signe pour des produits ou services spécifiés pendant 10 ans, renouvelables indéfiniment.
-
Conditions : La marque doit être distinctive, disponible (c’est-à-dire qu’elle ne doit pas être déjà enregistrée par quelqu'un d’autre) et ne pas être trompeuse.
-
Procédure : Le dépôt de marque se fait en ligne sur le site de l'INPI, après avoir effectué une recherche d'antériorité pour vérifier la disponibilité du nom ou du logo.
-
Exemple : Le nom et le logo de votre entreprise ou de votre produit, comme Nike ou Apple.
-